⭐️⭐️⭐️⭐️/5
« Les maladies les plus dangereuses sont celles qui nous donnent l’impression d’aller bien. »
Voilà un roman dystopique comme on les aime. Certes, l’idée de base reste un peu déjà vu mais fonctionne tout de même assez bien. Dans le monde dans lequel Lena vit, l’amour est considéré comme le pire des fléaux. C’est pour cette raison qu’une fois la majorité atteinte, chaque citoyen doit se soumettre à une opération du cerveau qui le débarrasse de ce fardeau, une bonne fois pour toute. La société propose alors une liste de quatre ou cinq candidats à la personne concernée pour qu’elle puisse en choisir une. Cette personne deviendra par la suite son époux/sa femme et leur vie sera réglementée jusque dans les moindres recoins, jusqu’au nombre d’enfants près.
Le livre met un peu de temps à démarrer, à se lancer dans l’action. Mais c’est d’autant mieux pour le lecteur qui peut ainsi découvrir en détails la protagoniste Lena. Elle est une jeune fille naïve mais douce, qui respecte toujours les règles. Mais une rencontre inattendue va lui faire remettre en question sa docilité. De manière assez prévisible une belle histoire de sentiments va naître entre ces deux personnages. Une histoire qui a malgré tout réussi à m‘émouvoir. J’ai été partagée entre les aspects assez « clichés » de leur relation et les moments de pur bonheur, avec un amour tellement beau, tellement pur.
Les phrases sont courtes et faciles à lire ce qui donne un rythme agréable à la lecture. Certaines longueurs sont éparpillées ça et là de la lecture mais ne viennent pas entraver le bonheur à la lecture. La fin est juste tellement inattendue et tellement incroyable que je veux lire la suite le plus tôt possible.
Paru aux éditions Livre de Poche en mars 2013
Analena Dazinieras