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En ces temps troublés, ce classique de la littérature anglaise reprend tout son sens.
Le Ferme des animaux nous rappelle les fondements même d‘une dictature, puisqu’à travers toutes ses métaphores il se veut critique envers le régime de l‘URSS de l’époque. Cette critique virulente se veut d’autant plus actuelle qu‘on pourrait aujourd’hui l’appliquer à ce qu‘il se passe dans le monde.
Dans un monde où les animaux sont constamment soumis aux bons vouloirs de l‘Homme, la révolte éclate. Mais bientôt, l’égalité qui avait été acquise entre tous les animaux se voit remise en question par les cochons (là encore une métaphore de la société). Ces cochons qui sont vus comme les plus intelligents de la troupe, profite de leur ingéniosité pour manipuler tous leurs camarades. Travail forcé, conditions de vie monstrueuses et bientôt meurtre sur les dissidents, la situation reprend vite une tournure tyrannique et les animaux se voient à nouveau soumis à cette violence à laquelle ils voulaient auparavant échapper.
Pour ceux qui n‘ont pas encore eu la chance de lire ce classique, je vous le conseille vivement. Et pour ceux qui l‘ont déjà lu, c‘est peut-être l’occasion de le redécouvrir.
PS : Pour le moment, je tiens ma résolution d’un classique par mois.
A.D
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