L’échange des princesses – Chantal Thomas

⭐️⭐️⭐️/5

« Elles vont traverser la ligne, se retrouver l’une en Espagne, l’autre en France, coupées de leurs origines, séparées de leurs servantes et dames d’accompagnement, coupées de tout ce qui pourrait les rattacher à leurs parents, pure princesse française, pure princesse espagnole. »

J‘ai vu ce livre pour la première fois dans les coups de cœur du mois des fondateurs de la box Kube et j‘ai bien accroché en lisant le résumé. Pour ceux qui ne le savent pas je fais des études d‘histoire donc forcément la base historique de ce roman m’intéresse. Il est d’ailleurs précisé au début du roman que tous les extraits de correspondances cités sont authentiques. De quoi attiser ma curiosité donc.

De quoi est-ce qu‘il s’agit dans ce livre ? D‘un échange de princesses oui, mais plus précisément de celle d‘Espagne et du régent de France. Elles se voient contraintes à épouser chacune un héritier au trône pour mettre fin à un conflit.

Ce roman est vraiment un bon mélange entre un cours d‘histoire et un roman fictionnel. Je ne peux pas m’exprimer sur l’exactitude historique du récit mais je pense qu’il a atteint son objectif principal. J’ai cru comprendre que Chantal Thomas s’est renseignée de manière très précise sur le sujet avec pour support des gazettes, des journaux et tableaux de l’époque.

J’ai été réellement choquée et attristée de voir que des jeunes filles de douze et quatre ans étaient vues comme de simples objets de trêve. Sans vraiment comprendre ce qui leur arrive, elles sont voient forcées de quitter tous leurs repères pour aller épouser un jeune homme dont elles ne savent rien, sans parler de toutes les obligations royales qui les attendent par la suite.

Malheureusement ce livre n’a pas été un coup de cœur, loin de là même. Je l’ai trouvé, pour être honnête, un peu plat. Les dialogues sont quasiment inexistants, les phrases trop longues et les descriptions bien trop nombreuses pour proposer une lecture fluide.

Paru aux éditions Points (Grands Romans) en septembre 2014

Analena Dazinieras

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